L’origine du nom proviendrait de Calvirius avec le suffixe –acum = « le domaine de ». Certains évoquent une origine liée au mot chèvre.
Histoire
Le village semble avoir été un lieu préhistorique de ction d’outils en grès.
L’existence du village est attestée au XIIe siècle sous le nom de Chalveri. Le village vit depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle essentiellement de l’exploitation du bois des deux forêts avoisinantes. Thomas Clouet, chanoine de Montmorency né à Bessancourt, y fait construire une église en 1547. Le château et son parc, détruits durant la Révolution, étaient propriétés de seigneurs vassaux du duc de Montmorency. Il n’en reste aujourd’hui que les communs, sous le nom La Conciergerie.
Hormis quelques demeures au XIXe siècle, et un petit lotissement dans les années 1970, peu de changements sont intervenus dans la vie de la commune. La construction de la « Francilienne » (voie rapide) dans les années 1990 a rencontré une forte opposition de la part des habitants, qui ont contribué, malgré sa construction, à une meilleure intégration de l’ouvrage au site de la vallée de Chauvry.
Mairie-école, Grande rue : Elle date des années 1880 et est décorée seulement d’un fronton simple.
Église Saint-Nicolas, Grande rue, à l’angle avec la RD 44 : Datant des XVIIe et XIXe siècles, elle présente la particularité d’être pratiquement encastrée dans un vaste corps de ferme au centre du village. Sa nef unique de cinq travées se termine par un chevet en hémicyle. Une petite chapelle se situe devant la quatrième travée, au nord. La façade occidentale donne immédiatement sur un bâtiment agricole. Elle est dominée par un clocher trapu de faible hauteur, dépassant à peine en hauteur le faîtage du toit de la nef.
Grande ferme, Grande rue : Elle date du XVIIe siècle et s’organise autour d’une vaste cour pavée ceinte entièrement de bâtiments et fermée de murs aveugles. L’église se situe à l’extrémité nord-est de la cour. L’habitation est de style bourgeois.
Les vestiges du château, rue de Baillet (RD 44) : De ce château ne subsistent que l’imposante grille du XVIIIe siècle et, dans le parc, un lion de pierre du XIXe siècle. Une demi-lune bornée, face à la grille, permettait le mouvement des équipages attelés. L’aménagement du parc et l’implantation de la végétation offrent une vue paysagère sur la campagne environnante à l’endroit où se dressait l’édifice.